PRESSE
La Dépêche du Midi 16 janvier 2011
Puygouzon. Danse avec Ataa Neme
Ceux qui connaissent l'énergie des danseurs africains d'Atama Neme ne seront pas surpris de voir qu'ils débutent l'année 2011 sur un rythme endiablé. Ils organisent un stage de danse africaine le 23 janvier à la MJC de Graulhet. Il sera animé par Achille, un danseur et chorégraphe qui a en plus le mérite d'être fort jovial et de savoir créer l'ambiance idéale pour progresser(coût 30 € pour les adhérents et 35 € pour les non adhérents). Ils participent également le samedi 29 et le dimanche 30 janvier aux 17 èmes rencontres chorégraphiques à la Maison de la Musique de Cap Découverte. (places non numérotées: 10 € pour les adultes et 5 € pour les enfants de moins de 8 ans). Ils ont enfin programmé un stage exceptionnel au « pays des hommes intègres » : le Burkina Fasso. Cette session animée par deux danseurs professionnels, Serge Kouadio et Ibrahim Koumare, s'annonce inoubliable. Elle promet aux participants un séjour en totale immersion africaine du 28 février au 11 mars, la découverte touristique et culturelle du pays mais surtout de longues séquences de formation à la danse et pour ceux qui le souhaitent aux chants africains. Les inscriptions sont en cours.
Informations : Sabine & Patricia : Tél : 33 (6)12 83 66 56 / 33 (6) 66 38 09 64.
Forum des Associations Puygouzon 2010/2011
Puygouzon. Reprise des cours de danse africaine
Ils ont de l'énergie à revendre et Dieu sait s'il en faut pour pratiquer la danse africaine. Les membres de l'association Atama-Neme ont rythmé le dernier Forum des Associations de Puygouzon en offrant une démonstration tonique, aussi enthousiasmante que leur nouveau programme 2 011.
Créatives et libératrices, leurs danses racontent des histoires, manifestent des sentiments. Leurs musiques libèrent l'expression. Leur gestuelle enracinée dans la tradition a du sens. Non seulement la danse africaine ne laisse pas indifférent mais elle est de plus en plus pratiquée aujourd'hui. À Puygouzon Atama Neme propose divers cours tout au long de l'année, des stages locaux et une session en Afrique. Les cours de Serge Koudio ont repris le mardi et le mercredi à 19h, mais les inscriptions sont encore ouvertes. Trois stages de danse sont par ailleurs programmés dans l'année. Le premier est fixé au 23 octobre. En février 2011 un stage très attendu aura lieu au Burkina Faso. Il sera pour les participants une occasion inespérée de s'immerger dans la vie locale et de s'imprégner de culture africaine. Enfin, comme chaque année, les 7 et 8 mai, le plancher de la « case des Fêtes » de Puygouzon vibrera lors du traditionnel « week-end africain », dès que danseurs et musiciens auront envahi la scènePuygouzon. Danses, contes, chants et acrobaties africaines
Les enfants de l'école ouvriront jeudi la soirée Africaine de Puygouzon.
Les élèves des cours préparatoires, élémentaires et moyens se sont retrouvés il y a quelques jours pour une ultime répétition dans la salle des fêtes. Demain à 16 heures,ils seront en tenue pour la représentation officielle. Leurs copains et parents viendront les applaudir.
Sur scène, le djembé du percussionniste rythme le pas des écoliers. Les sonorités africaines donnent envie de bouger dès que l'on franchit le seuil de la salle des fêtes. À l'étage inférieur, les clients du bureau de poste ont la primeur des «Triba », « Djoliba » et autres danses que répètent les enfants au dessus.
Adorables, les petits C.P dansent une évocation animalière. Un chat, un oiseau, un éléphant s'invitent sur scène. Appliqués, les CE2 et les CM2 sont totalement imprégnés des rythmes mandingues et ivoiriens.
Tous sont attentifs aux directives de Serge Koudio, leur professeur de danse africaine. Le spectacle finalise une activité scolaire qui a permis aux enfants de faire tout un travail sur l'espace, le corps, les rythmes etc.
La soirée des grands ne débutera qu'à 20 heures. Au programme : danse, percussions, chants, contes, acrobaties.
Atama-Neme a concocté un programme varié réunissant Semea zaza, une troupe de danseurs professionnels Ivoiriens, Rabiou un conteur/musicien du Niger, Wombere et les Sorciers arrivés tout droit de Guinée. Les «grands» élèves du cours de danse africaine de Puygouzon seront également sur scène.
Si vous aimez le rythme, si vous êtes prêts à vous laisser emporter par la gestuelle des danseurs, si vous avez envie de voyager à travers les contes et la culture africaine, cette soirée est un rendez-vous à ne pas manquer. Mais pas besoin d'être initié, ce spectacle est aussi une invitation à la découverte. (Entrée 15€. Gratuit pour les enfants)
La Dépêche du Midi : 25 mars 2009
Puygouzon. Les rythmes africains gagnent les habitants

Le groupe de danse africaine Atama Neme (soyons courageux) connaît depuis le début de l'année une intense activité : cours hebdomadaires, initiation des enfants de l'école de Puygouzon, voyage en Côte d'Ivoire, stage de danse le 29 mars et concert le 7 mai dans la salle des fêtes.
La danse africaine bénéficie d'un engouement ? C'est d'abord un mode d'expression populaire qui parle à tout le monde et fait bouger instantanément les jeunes et les vieux. Elle libère le corps dans son rapport à l'espace. Elle répond à une quête légitime d'équilibre (c'est précieux dans notre monde !). Profane, sacrée, rituelle ou populaire, elle est une composante de la vie sociale et rythme les grands moments de l'existence. Elle offre une ouverture culturelle.
Les 32 élèves du cours de Puygouzon dansent le temate (un hommage à la beauté de la femme africaine), le gbegbe (danse des guerriers Bété d'Afrique de l'Ouest, rentrant de brousse au petit matin), le djanssa (danse des peuples Mandingues du Mali).
« En Côte d'Ivoire, il y a 70 ethnies et plus de 80 danses », précise Serge
Koudio, le professeur de danse. Cet Ivoirien de 33 ans a été chorégraphe de
En février dernier, Serge a organisé pour ses élèves un stage de danse à Grand Bassam, ville touristique à l'est de la Côte d'Ivoire. Les élèves ont travaillé avec des professeurs et des danseurs ivoiriens, ont rencontré des troupes et échangé avec elles, ont profité de leur séjour aux sources de la danse pour s'imprégner du pays et de sa culture.
Michel Paillé / La Dépêche du Midi / 25 mars 2009